vendredi 20 janvier 2012

POINTE -A-PITRE

Jamais vu une ville qui porte si bien son nom ! Ils sont vraiment des pitres!
Ce matin, on met le nez en direction de la capitale et en voiture pour la visite de la ville. En arrivant on voit un bateau Costa en rade, mauvaise augure. On fonce vers la maison de Saint John Perse, pas de pot, une ruine de chez ruine. Tenez, je ne résiste pas à vous la montrer:


Faut dire que dans la même rue il y a de belles demeures aussi…



La honte! La France est classée cinquième puissance mondiale?

On fonce vers le musée St John Perse. Belle bâtisse créole mais pas de pot, elle est fermée pour réfection.


Comme si on avait des dizaines de prix Nobel de littérature en France! Et puis, nous connaissons sa somptueuse maison sise à Gien au bout de la presqu’île. C’est l’oncle de Christophe, le mari de ma tendre sœur Micheline, qui l’a achetée il y a quelques années Une merveille sur la mer. Un coucou à Pierre également qui nous manque plus que John Perse finalement! Pour le plaisir, le musée vu de nuit :



Dans cette ville, qui semble sous perfusion, nous sommes passés au port de pêche faute de mieux. En chemin, pourtant au centre ville, plusieurs personnes ont demandé à Julie de cacher son petit collier en or pour ne pas se le faire arracher.  Donc, port de pêche :

Poissons appelés "grandes gueules"!


P5, 5A, 5B

Le port est près d’immeubles et l’on se croirait à un carrefour de Créteil, Sarcelles et Bondy.
Heureusement il y a des poissons et des poissons :

Dorades coryphènes. Admirez leur ventre jaune et leur dos vert. Voir aussi: http://fr.wikipedia.org/wiki/Coryphaena_hippurus

Pauvres poissons perroquets, ils sont si beaux!



 On pousse à un deuxième marché. Des épices, des chapeaux, du rhum, des fruits et légumes…  C’est coloré à souhaits :











Un petit martini Nicaise?



A la librairie du coin un titre sympa: 


Et puis maintenant nous allons nous quitter pour une quinzaine. En effet, dimanche nous retournons en Martinique (4,5h de bateau) pour embarquer sur un catamaran privé. Bateau prévu pour 12 personnes et nous serons 4. Nous avons trouvé ces bretons… ils cherchaient deux équipiers pour aller sur les Grenadines. Chaque année ils traversent l’atlantique vers septembre et reviennent à Saint-Malo en mai. Ce couple de 50 ans a tout vendu pour vivre la mer. Leur bateau est magnifique, entretenu comme une horloge et brille comme un joyau sur les flots. Nous vous donnerons de nos nouvelles vers la mi février à notre retour à la Dominique… enfin, si nous revenons!

jeudi 19 janvier 2012

AU FIL DE LA GUADELOUPE

Il y a des choses curieuses aux Caraïbes. Par exemple on trouve les mêmes noms de villes à la Martinique et en Guadeloupe. Assez idiot et difficile de s’y retrouver quand comme nous on passe d’une île à l’autre. Et pourquoi donc les postes sont fermées ici le mercredi après-midi? Aux Caraïbes il y a le pékin normal et le béké qui détient les terres, le pouvoir politique, l’argent et qui à a main mise sur toute l’économie de l’île. 
On dit que les loueurs de scooters font faillite car il est plus avantageux pour les békés que les métros (c’est ainsi qu’on appelle ici les habitants de métropole) louent des voitures. Les pompes à essence n’affichent pas le prix des carburants. Elles ont toutes les mêmes prix. Où est la Concurrence?  Il paraît qu’ici sans l’accord des békés rien ne peut se faire. Ni monter un restaurant, ni louer des barques, ni louer des matelas sur la plage... Il existe de gros bras musclés qui se chargent de casser tout ce qui n’est pas « autorisé » par les békés. France = république bananière? Ici il y a des exploitations de bananes que la métropole est « obligée » d’acheter au prix fort. Si on les achetait en Afrique on dit qu’elles seraient bien moins chères. Les oeufs pondus dans les îles sont plus chers que ceux qui viennent de Métropole. Idem pour les tomates espagnoles, les oranges d’Israel, etc… Trouvez l’erreur!

Certaines plages sont dangereuses car après quelques mètres, elles descendent rapidement dans les abîmes. Parfois le vagues s’échouent avec panache :



Ci-après une courte vidéo qui montre une vague qui vient se fracasser avec force sur le rivage. Il est prudent de bien savoir nager et de calculer son coup pour entrer dans l’eau ou en sortir sinon on se prend une claque à la Tyson.



Casse-croûte sur la plage déserte puis petit coin sieste, on se fatigue vite!





D’autres sont de sable gris mais n’en ont pas moins de charme:


Au détour de la route, l’ancienne maison de Coluche, vendue à son jardinier qui en a fait un jardin botanique:

 Le parking est bondé, on se presse pour voir. Nous n’entrons pas. Nous avons vu déjà beaucoup de jardins botaniques et nous n’avons pas le culte de la personnalité. On se regarde avec Julie et on se souvient que Pompéï n’avait pas autant de monde.

Sur la route une publicité sur une voiture. On pourrait croire que le propriétaire était avec mes potes Guy, Philippe et moi-même à Léonard de Vinci…



Aujourd’hui sortie sur un îlet. Il faisait 4 hectares il y a peu, il reste 500m2 au mieux.



Chaque mois la mer avance et il est dit que dans un an il ne sera plus.


Puis on bouffe avec dorades, poulet boucané...




Et on s'en va inspecter sous  l’eau la barrière de corail et les poissons :



On visite la mangrove :




Et on rit, on profite, on se relaxe et on s'amuse…



Comme me disait ma grand-mère: "ta vie c'est toi qui te la fait".
C’est tout pour aujourd’hui!


mardi 17 janvier 2012

Sainte Rose en Guadeloupe

Sainte Rose pourrait-être ma belle-soeur. Mais la ville dont je parle est en Guadeloupe au Nord de Basse Terre. Rien à voir avec Trois Rivières au Sud. Autant Trois Rivières est une ville délabrée quasi en ruines avec plages noires merdiques et sales, autant ici les villages sont pimpants et les plages de sable blanc. Ouf !




Le petit port de Sainte Rose est tout mignon avec ses pêcheurs qui vident leurs poissons avant de les vendre immédiatement. Ici pas de surgelés, c’est du frais!


Les pélicans surveillent les échanges et se précipitent dès qu’un poisson est vidé pour rapidement happer ce qui est jeté.

 

Au loin les petits îlets, attraction touristique d’une journée ou l’on peut se baigner et mirer les fonds marins gorgés de poissons. Paraît même qu’il y a des tortues, ça tue!



En suivant la côte nous avons été déroutés. Regardez:








On se croirait en Bretagne ou en Irlande, non? Sauf qu’ici, il fait immuablement 29°C et cela ne se voit pas sur les photos. Encore deux petites photos pour la route…



Il fait faim, juste un petit resto tout simple sur la plage.



Ensuite, un après-midi comme les autres sur les plages quasi désertes. André Gide vient à mon secours pour conclure : « Il m’est égal de lire que les  sables des plages sont chauds, je veux que mes pieds nus le sentent. »




A bientôt!