Ce matin, on met le nez en direction de la capitale et en voiture pour la visite de la ville. En arrivant on voit un bateau Costa en rade, mauvaise augure. On fonce vers la maison de Saint John Perse, pas de pot, une ruine de chez ruine. Tenez, je ne résiste pas à vous la montrer:
Faut dire que dans la même rue il y a de belles demeures aussi…
La honte! La France est classée cinquième puissance mondiale?
On fonce vers le musée St John Perse. Belle bâtisse créole mais pas de pot, elle est fermée pour réfection.
Comme si on avait des dizaines de prix Nobel de littérature en France! Et puis, nous connaissons sa somptueuse maison sise à Gien au bout de la presqu’île. C’est l’oncle de Christophe, le mari de ma tendre sœur Micheline, qui l’a achetée il y a quelques années Une merveille sur la mer. Un coucou à Pierre également qui nous manque plus que John Perse finalement! Pour le plaisir, le musée vu de nuit :
Dans cette ville, qui semble sous perfusion, nous sommes passés au port de pêche faute de mieux. En chemin, pourtant au centre ville, plusieurs personnes ont demandé à Julie de cacher son petit collier en or pour ne pas se le faire arracher. Donc, port de pêche :
Poissons appelés "grandes gueules"! |
P5, 5A, 5B
Le port est près d’immeubles et l’on se croirait à un carrefour de Créteil, Sarcelles et Bondy.
Heureusement il y a des poissons et des poissons :
Dorades coryphènes. Admirez leur ventre jaune et leur dos vert. Voir aussi: http://fr.wikipedia.org/wiki/Coryphaena_hippurus |
Pauvres poissons perroquets, ils sont si beaux! |
On pousse à un deuxième marché. Des épices, des chapeaux, du rhum, des fruits et légumes… C’est coloré à souhaits :
Un petit martini Nicaise? |
A la librairie du coin un titre sympa:
Et puis maintenant nous allons nous quitter pour une quinzaine. En effet, dimanche nous retournons en Martinique (4,5h de bateau) pour embarquer sur un catamaran privé. Bateau prévu pour 12 personnes et nous serons 4. Nous avons trouvé ces bretons… ils cherchaient deux équipiers pour aller sur les Grenadines. Chaque année ils traversent l’atlantique vers septembre et reviennent à Saint-Malo en mai. Ce couple de 50 ans a tout vendu pour vivre la mer. Leur bateau est magnifique, entretenu comme une horloge et brille comme un joyau sur les flots. Nous vous donnerons de nos nouvelles vers la mi février à notre retour à la Dominique… enfin, si nous revenons!