jeudi 19 janvier 2012

AU FIL DE LA GUADELOUPE

Il y a des choses curieuses aux Caraïbes. Par exemple on trouve les mêmes noms de villes à la Martinique et en Guadeloupe. Assez idiot et difficile de s’y retrouver quand comme nous on passe d’une île à l’autre. Et pourquoi donc les postes sont fermées ici le mercredi après-midi? Aux Caraïbes il y a le pékin normal et le béké qui détient les terres, le pouvoir politique, l’argent et qui à a main mise sur toute l’économie de l’île. 
On dit que les loueurs de scooters font faillite car il est plus avantageux pour les békés que les métros (c’est ainsi qu’on appelle ici les habitants de métropole) louent des voitures. Les pompes à essence n’affichent pas le prix des carburants. Elles ont toutes les mêmes prix. Où est la Concurrence?  Il paraît qu’ici sans l’accord des békés rien ne peut se faire. Ni monter un restaurant, ni louer des barques, ni louer des matelas sur la plage... Il existe de gros bras musclés qui se chargent de casser tout ce qui n’est pas « autorisé » par les békés. France = république bananière? Ici il y a des exploitations de bananes que la métropole est « obligée » d’acheter au prix fort. Si on les achetait en Afrique on dit qu’elles seraient bien moins chères. Les oeufs pondus dans les îles sont plus chers que ceux qui viennent de Métropole. Idem pour les tomates espagnoles, les oranges d’Israel, etc… Trouvez l’erreur!

Certaines plages sont dangereuses car après quelques mètres, elles descendent rapidement dans les abîmes. Parfois le vagues s’échouent avec panache :



Ci-après une courte vidéo qui montre une vague qui vient se fracasser avec force sur le rivage. Il est prudent de bien savoir nager et de calculer son coup pour entrer dans l’eau ou en sortir sinon on se prend une claque à la Tyson.



Casse-croûte sur la plage déserte puis petit coin sieste, on se fatigue vite!





D’autres sont de sable gris mais n’en ont pas moins de charme:


Au détour de la route, l’ancienne maison de Coluche, vendue à son jardinier qui en a fait un jardin botanique:

 Le parking est bondé, on se presse pour voir. Nous n’entrons pas. Nous avons vu déjà beaucoup de jardins botaniques et nous n’avons pas le culte de la personnalité. On se regarde avec Julie et on se souvient que Pompéï n’avait pas autant de monde.

Sur la route une publicité sur une voiture. On pourrait croire que le propriétaire était avec mes potes Guy, Philippe et moi-même à Léonard de Vinci…



Aujourd’hui sortie sur un îlet. Il faisait 4 hectares il y a peu, il reste 500m2 au mieux.



Chaque mois la mer avance et il est dit que dans un an il ne sera plus.


Puis on bouffe avec dorades, poulet boucané...




Et on s'en va inspecter sous  l’eau la barrière de corail et les poissons :



On visite la mangrove :




Et on rit, on profite, on se relaxe et on s'amuse…



Comme me disait ma grand-mère: "ta vie c'est toi qui te la fait".
C’est tout pour aujourd’hui!


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