L’ECART NAIT DE VOYAGES
Moustique, moustique quand tu nous tiens!!! Après piqûres et piqûres, Epicure en avait raz la bure de ces minuscules gnan-gnans (ou nian-nians) qui sont quasi invisibles mais qui démangent pendant des jours et des nuits. Même qu’un matin j’avais 24 morsures bien rouges et bien horribles, à se gratter durant des heures. De pharmacies en interminables palabres avec les autochtones, j’ai appris de ces derniers que beaucoup n’avaient plus de piqûres mais que la majorité se fait bouffer autant que moi, continuellement et cela depuis des lustres. La seule différence: ils ne se grattent plus. De tests en essais j’ai essayé toutes les huiles, de nombreux baumes, des piles d’aérosols, des kilos de crèmes, des litres de vinaigre, des dizaines de fumigènes… et finalement devinez quoi? J’ai finalement trouvé le produit miracle à la pharmacie du coin, celle en face du cimetière. C’est un spay tout bête, sans vraiment de nom mais une arme redoutable. Depuis que je l’ai, plus une morsure, plus une trace de dent de ces maudits démons et plus de démangeaisons. Le bonheur total en somme, surtout au lever du jour et à la tombée de la nuit. Un arrosage de ce produit miracle protège douze heures et même ma voisine est également immunisée rien que de se trouver dans mon environnement. Pas belle la promiscuité? Voilà, amis des moustiques, sans les exterminer, nous évitons dorénavant vos protégés comme le toréador évite les cornes du taureau. Olé! Il aura fallu quand même un mois pour en arriver là.
Je ne résiste pas à vous coller une photo qui est une affiche collée à la porte du cimetière avec recommandation pour prévenir la dengue.
Lisez bien c’est facile à déchiffrer. Pour ceux qui ont des difficultés avec le créole voilà ce que cela donne:
Mettre du sable (à la place d’eau, dans les vases des fleurs) pour que nous ne soyons pas malades, de l’eau dans les pots c’est la dingue pour nous!
Et également cet écriteau qui dit bien des choses…
Pour les fidèles lecteurs qui suivent mes blogs, j’ai une nouvelle petite histoire de randonnée semblable à celle faite en début d’année à San Francisco. Cette fois, j’ai entraîné ma princesse dans une marche facile, enfin… qui se voulait facile. Sentier GR en bordure de mer qui relie Cap Chevalier à l’Anse Trabaud. D’après la carte, deux heures. En réalité, avec les inondations, les passages impossibles, le tour des mangroves, l’interminable contournement de la baie des Anglais et la chaleur: 6 heures! Nous étions seuls et pourtant j’ai quand même entendu les cloches sonner plusieurs fois! N’est pas guide qui veut! Quelques photos pour le souvenir:
Un autre jour, voiture de location en main, nous sommes allés au nord visiter une deuxième rhumerie. Celle-là, bien vieille, est nichée au fond d’un vallon au milieu de nulle part.
Self visite dans les engrenages, les cuves et les barils de rhum. L’usine s’arrête quelques mois par an et reprend vers mi février.
Que voilà beaucoup de photos cette fois. Avant de terminer, un petit coucher de soleil et pas seulement pour Mireille:
A bientôt!
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