chipladCARAIBES: LA DOMINIQUE

Que les pleurs cessent. J’ai acheté un nouvel appareil photo. Pas une Rolls ni une 2CV mais plutôt une antique boîte que plus personne ne veut ni à Hong-Kong ni à Taïwan. Il ne faudra pas vous plaindre de mes nouveaux clichés merdiques, aux couleurs surnaturelles, sinon je replonge dans l’eau avec mon nouveau joujou. OK ?

Roseau, capitale de La Dominique nous accueille après nos aventures en bateau. Ici on parle anglais et on a gardé les traces des GB. On roule a gauche, les prises de courant sont Britt, les costumes des enfants sont des uniformes… Ce qui est appréciable c’est que le pays a adopté le $ EC qui est un peu plus de 3 fois moins cher que l’euro. Donc la vie n’est pas chère. Ouf!

Nous sommes crevés. La danse perpétuelle du catamaran nous a tués. Si nous n’avons pas le mal de mer nous avons bien le mal de terre. Souvent nous nous regardons avec Julie car la route, les magasins, les couloirs, les escaliers… et tout danse invariablement sous nos pas chanceants. Notre cerveau continue de compenser ce qu’il ne doit plus faire. Le fourbe!

Ainsi, nous nous sommes échoués dans un confortable hôtel installé dans un vieux fort.

Nous sommes au milieu de Roseau mais également sur l’eau.

Il fait chaud mais pas très beau. Parfois des averses viennent nous arroser mais elles ne sont que passagères et finalement cela est bien rafraîchissant.

Chaque jour, presque devant nos fenêtres, un paquebot vient mouiller. Hier un allemand et aujourd’hui un Britt. Demain un espagnol?

Julie se baigne et lit au bord de la piscine…

Et moi je mords la vie à belles dents et surtout les petits déj sur notre balcon

Une dure vie en somme.

Nous passons beaucoup de temps dans Roseau. C’est une petite ville charmante, restée britannique bien que a Dominique n’est plus dans le Royaume depuis au moins 25 ans. Les magasins ont des relents de Londres mais avec les couleurs, les senteurs créoles qui vont si bien aux tropiques. Les rues sont colorées à souhait et pas de moustiques !